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15/12 - Merci BOB ! : Prêt à être un vrai BOB pendant les fêtes de fin d'année ?

Fêtes de fin d’année : multiplication des contrôles !


La période des fêtes de fin d’année constitue un temps privilégié pour se réunir en famille ou entre amis et partager des moments de joie et d’échange.
Malheureusement il arrive chaque année que des familles voient ces réjouissances totalement gâchées par l’accident d’un proche, avec des conséquences plus ou moins graves pour le conducteur et ses passagers.

Comme chaque année, la zone de police Hermeton & Heure (comprenant les communes de Philippeville, Cerfontaine et Doische) fera preuve de vigilance durant cette période « à risques » en termes de sécurité routière, en s’associant à la traditionnelle campagne BOB.

De fin novembre à mi-janvier, de nombreux contrôles seront organisés sur le territoire national et bien sûr sur la zone de police Hermeton & Heure, de jour comme de nuit, en semaine mais aussi le week-end. L’accent, lors de ces contrôles, sera bien évidemment mis sur la détection de l’usage de l’alcool au volant. Tout conducteur contrôlé sera invité à souffler dans un appareil appelé « éthylotest », en vue de vérifier si la limite légale de 0.22 mg d’alcool par litre d’air alvéolaire expiré n’a pas été dépassée. Ce contrôle s’applique également aux personnes qui accompagnent un conducteur en vue de l’apprentissage ou qui s’apprêtent à conduire.

L’alcool est la deuxième cause majeure d’accidents mortels, et dans un peu plus d’un cas d’accident de roulage sur huit, le taux d’alcoolémie est trop élevé, c’est-à-dire que la concentration d’alcool dans l’haleine est égale ou supérieure à 0,22 mg par litre d’air alvéolaire expiré.

Cette limite correspond à combien de verres ?

Il est extrêmement difficile d’établir une concordance exacte entre le nombre de verres ingurgités et la montée de l’alcoolémie. La quantité de boissons peut varier selon la personne et dépend entre autres de votre poids, du rythme auquel vous buvez, du type de boisson, de l’absorption préalable ou non d’un repas...

Il est donc pratiquement impossible de déterminer la concentration d’alcool en comptant simplement le nombre de verres absorbés.
C’est pourquoi il est préférable de ne pas boire du tout lorsque vous devez prendre le volant.
Et si vous souhaitez quand même consommer des boissons alcoolisées, ne conduisez pas, et faites-vous reconduire par votre BOB !

Pourquoi ce seuil de 0,22 mg ?

Ce seuil n’a pas été choisi par hasard. A partir de 0,22 mg, vous courez un risque nettement plus élevé d’être impliqué dans un accident grave. Le risque d’accident mortel est multiplié par 2,5 avec un taux d’alcool de 0,22 mg/litre d’air alvéolaire expiré, par 4,5 avec un taux de 0,35 mg et de 16 avec un taux de 0,65 mg.

Selon les estimations, l’alcool joue un rôle dans 1 accident sur 4 avec tués ou blessés graves.

Dans 85 % des accidents avec présence d’alcool, le conducteur est un buveur occasionnel et non un alcoolique.

28 % des conducteurs admis aux urgences à la suite d’un accident sont sous influence.  Les nuits de week-end, ce pourcentage grimpe à 50 %.

L’alcool et les capacités de conduite

Même en petites quantités, l’alcool a une influence néfaste sur vos capacités de conduite.

Effets secondaires :

  • Vous êtes moins attentif. Vous remarquez plus tard ou pas du tout les piétons, les cyclistes, les signaux routiers, les rues latérales ou les véhicules venant en sens inverse.
  • Vous êtes moins capable de surveiller simultanément plusieurs éléments. Vos yeux réagissent plus lentement et restent plus longtemps fixés sur certains objets.
  • Votre champ de vision se réduit. Vous avez tendance à regarder droit devant vous et ne remarquez pas ce qui se passe sur le côté (« vision en tunnel »).
  • Vous êtes enclin à regarder d’un seul côté et risquez même de « voir double ».
  • Vous voyez moins bien en profondeur et avez du mal à évaluer les distances.
  • Vous éprouvez plus de difficultés à rouler en ligne droite et vous vous mettez à zigzaguer.
  • Votre temps de réaction s’allonge et vos réflexes diminuent.
  • Vous avez plus vite tendance à somnoler.
  • Vous ressentez moins d’inhibitions et prenez plus de risques.


Ces effets se manifestent déjà à partir d’un taux d’alcool de 0,22 mg/litre d’air alvéolaire expiré, même si vous ne vous sentez pas ivre. Bon nombre de conducteurs s’estiment encore en état de conduire après quelques verres. Ils ont tort.

Pour achever de vous convaincre, voici le tableau des amendes et des sanctions prévues par la loi :

 

Taux Perception immédiate/transaction Interdiction temporaire de conduire Retrait immédiat du permis de conduire
De 0,09 à 0,22 mg/l AAE (conducteurs professionnels) 100 €/200 € minimum 2h non
De 0,22 à 0,35 mg/l AAE 170 €/200 € minimum 3h facultative
De 0,35 à 0,50 mg/l AAE 400 €/450 € minimum 6h facultative
De 0,50 à 0,65 mg/l AAE 550 €/600 € minimum 6h facultative
0,65 mg/l AAE ou plus renvoi devant le tribunal minimum 6h décision du magistrat de service (en principe, retrait de 15 jours)
Refus de l'alcotest ou de la prise de sang sans motif légitime renvoi devant le tribunal minimum 6h décision du magistrat de service (en principe, retrait de 15 jours)
Etat d'ivresse (ou état analogue) renvoi devant le tribunal minimum 6h décision du magistrat de service (en principe, retrait de 15 jours)
Conduite sous l'influence de drogues renvoi devant le tribunal minimum 12h décision du magistrat de service (en principe, retrait de 15 jours)