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15/05 - Don d'organes : Pourquoi est-ce important ?

 

Pourquoi il est important d’être donneur de ses organes ?

Parce qu’en Belgique, 1300 patients sont en attente d’un organe pour guérir ou survivre.

Chaque semaine, 2 belges décèdent faute d’un organe disponible. Et demain cela peut être vous où un de vos proches qui aurez besoin d’un organe.

C’est donc un superbe acte de solidarité que de décider de votre vivant que vous serez donneur de vie à votre décès, en décidant d’accepter que vos organes soient prélevés pour servir à d’autres, de tous âges, qui en ont besoin pour vivre.

Que dit la législation ?

“Qui ne dit mot consent” – la loi nous considère tous comme des donneurs potentiels, et autorise le prélèvement d’organes sur le corps humain, pour remplacer un organe malade par un organe sain. En Belgique, tout citoyen résidant depuis au moins 6 mois sur le territoire, peut émettre sa volonté expresse d’être ou de ne pas être donneur d’organes (après décès). Il doit le faire auprès de l’Administration communale de son domicile. Le don d’organes est gratuit. Le don d’organes est anonyme.

Pourquoi est-ce primordial de faire part de sa volonté d’être donneur de ses organes à sa famille ?

C’est bien la première chose que doit faire le donneur : exprimer sa volonté en matière de don d’organes aux membres de sa famille. En effet quand le donneur vient à décéder, s’il a choisi d’être donneur, sa famille va très rapidement se mettre en action pour interpeller le corps médical afin que la volonté du donneur défunt soit exaucée. Et quand on sait que les organes doivent être prélevés dans les heures qui suivent le constat du décès, c’est très important. De plus, la famille qui vit un moment très douloureux lié à la mort d’un être cher, va se mettre dans une démarche qui consiste à donner un sens à sa disparition, puisque le don de ses organes va permettre de sauver la vie d’autres et quelque part permettre au défunt de continuer à vivre au travers d’eux.

Si le défunt n’a pas annoncé sa volonté d’être donneur de ses organes à sa famille, lorsque le corps médical va annoncer le décès à la famille et suggérer le prélèvement d’organes, la famille déjà très affectée par le décès et surprise par la sollicitation du corps médical de pouvoir prélever des organes, n’aura pas toujours une réponse positive.

Pourquoi est-ce important de faire sa déclaration auprès de sa commune ?

C’est important pour que la volonté de la personne soit enregistrée au registre national. Cela permettra en cas de décès, si le défunt est un candidat propice à un prélèvement d’organes, de vérifier s’il a émis une volonté positive ou négative de son vivant. S’Il a déclaré qu’il ne voulait pas être donneur sa volonté sera respectée. S’il ne s’est pas exprimé ou qu’il a émis la volonté d’être donneur, le corps médical pourra ainsi envisager le prélèvement d’organe(s) avec le consentement de la famille. Ou parfois si la famille n’est pas disponible joignable dans les heures qui suivent le décès, de pouvoir procéder au prélèvement pour sauver des vies.

Comment s’organise l’allocation des organes ?

L’allocation des organes est régie par Eurotransplant qui couvre les pays suivants : la Belgique, les Pays- Bas, le Grand-Duché de Luxembourg, l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, la Hongrie et la Slovénie. Eurotransplant allouera les organes en fonction de leurs paramètres et de leur compatibilité pour les patients candidats à la greffe. Il sera également pris en compte, le temps de conservation différent pour chaque organe et la distance séparant le donneur et les candidats patients à la greffe.

Où se prélèvent les organes ?

On peut prélever dans toutes les infrastructures munies d’un bloc opératoire. On ne pratique la transplantation qu’uniquement dans les centres de transplantation.

Le Ministère fédéral de la Santé et sa cellule Beldonor développe le programme Gift pour motiver les infrastructures hospitalières à détecter les donneurs potentiels.

Quels organes peut-on prélever ?

Chez les donneurs vivants.

Le sang du cordon ombilical, la moelle osseuse, le foie (prélevé en partie), le rein (un des 2 prélevés)

Chez les donneurs décédés en état de mort cérébrale confirmée

Le cœur, les poumons, le foie, les reins, le pancréas, l’intestin, les os, les tissus.

Comment déclenche -t-on le fait de pouvoir procéder à un prélèvement d’organes sur un défunt ?

Quand il est en état de mort cérébrale. C’est-à-dire quand il n’y a plus d’irrigation et d’activité au niveau du cerveau.

Une procédure légale stricte permet d’être assuré de la mort cérébrale. La loi exige que le diagnostic de mort cérébrale soit posé par 3 médecins tout à fait indépendants des équipes de prélèvement et de transplantation, avant d’autoriser le prélèvement de ces organes.

Comment se détermine la compatibilité de l’organe avec le receveur ?

Par le groupe sanguin, par la compatibilité entre les gênes du donneur et du receveur, par le poids, la taille et la masse corporelle.

Comment sont acheminés les organes prélevés ?

Cela se fait dans des containers de conservation hermétiques par tous les moyens de transport, excepté le train.

Peut-on faire une déclaration pour un enfant mineur ?

"Le mineur capable de manifester sa volonté peut exprimer son consentement exprès ou son opposition au prélèvement après son décès à partir de 14 ans. Seule l'opposition peut être exprimée par un des parents vivant sous le même toit ou son tuteur, quel que soit l'âge.

Peut-on choisir les organes à donner ?

Non pas lors de la déclaration dans le Registre National auprès de sa commune. Mais vous pouvez donner plus de précisions à votre famille, qui pourra l’exprimer au corps médical. La famille aura également son mot à dire après le décès.

Quelles sont les limites d’âge pour le prélèvement d’organes ?

Les limites d’âges sont de plus en plus repoussées. Aujourd’hui, il n’est plus rare de prélever certains organes chez des patients de plus de 75 ans voire plus quand l’état des organes le permet. On peut également prélever chez des jeunes enfants décédés pour sauver d’autres enfants

Le don d’organes peut-il être assimilé au don de corps à la science ?

Non léguer son corps à la science, c’est le mettre intégralement à la disposition de la médecine à des fins de recherches scientifiques ou de formation. Le don d’organes permet de sauver des vies et pas de faire de la recherche scientifique.

Le donneur d’organe n’est pas mis à la disposition de la science. Les organes ou les tissus prélevés le seront UNIQUEMENT à des fins de transplantation chez des individus en attente d’un organe.

Comment est restitué le corps après le prélèvement?

Le corps ne sera pas mutilé et sera intégralement reconstitué bénéficiant même de chirurgie esthétique, le tout par des équipes de prélèvement spécialisées et ce dans le respect du corps du donneur et du deuil de sa famille. Le corps est rendu à la famille dans les 24 heures.

Pourra-t-on encore se diriger vers l’incinération ?

Oui, le don d’organes n’entrave en rien les rites funéraires quels qu’ils soient.

Combien coûte le prélèvement d’organes ?

Les frais de prélèvement sur le donneur d’organes sont pris en charge à parts égales par les mutualités des receveurs.

Si je suis receveur, pourrais-je être donneur ?

Oui, excepté de l’organe reçu.

Si l’organe transplanté est défaillant, pourrait-il être remplacé ?

Oui et cela sera fait le plus rapidement possible.

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